NOUVEAU > Découvrez les nouvelles vidéos documentaires de Matthieu Leclercq, L.B.M.D qui a suivi ce projet tout au long de l’année 2022 : en version longue ou en version courte

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L’IME de Fourvière démarre l’année avec un nouveau projet : celui de la danse inclusive. Les jeunes sont accompagnés des danseurs de la compagnie Voltaïk et du centre de formation Compagnie Aufait / Fabrik d’Artistes. Cette rencontre a pour but de favoriser l’inclusion entre personnes en situation de handicap et du milieu ordinaire, par le biais de temps dédiés à une passion commune entre chaque personne, la danse, ou plus simplement promouvoir l’égalité entre des hommes et des femmes. L’objectif est de créer un groupe solidaire d’exploration autour du corps et du mouvement. 

 

Un projet en construction depuis 3 ans 

L’idée est née entre Alexia Volland, monitrice éducatrice de l’IME de Fourvière, passionnée de danse, et Agathe Lerat, chargée de production de la compagnie Voltaïk. Elles évoquent l’envie commune d’un projet inclusif réunissant les jeunes de l’IME et les danseurs de la compagnie. Agathe propose alors d’ouvrir une répétition aux jeunes et aux éducateurs. C’est ainsi que se fait le premier contact avec Christophe Gellon, directeur artistique de la compagnie, qui sera présent sur 2 ou 3 séances pour apporter son expertise : « J’avais déjà eu l’occasion de travailler avec des personnes en situation de handicap, notamment en Algérie. J’étais déjà sensibilisé à mêler danse et handicap, c’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. »

Grâce au Comité des fêtes de l’ALGED qui finance une grande partie du projet, et la cagnotte mise en place qui continue de soutenir cette action , le projet a pu voir le jour en ce début d’année, pour le plus grand bonheur des jeunes ! 

 

Laisser le corps s’exprimer 

Agés de 12 à 20 ans, il s’agit pour les jeunes accompagnés de la première activité de ce type. Encadrées par Alexia et Florence Pichot, professeur d’EPS, ces séances de danse permettent aux jeunes de s’apaiser et d’approfondir leur rapport à soi, mais aussi au corps. Comme le souligne Alexia : « C’est avant tout le corps qui parle, la musique permet de lâcher prise. Auparavant, j’avais proposé des ateliers de gymnastique et d’éveil corporel, étant formée à cela ; puis je me suis aperçue que ce type de support était très aidant pour les jeunes, même les plus difficiles. »

L’ALGED lui a ainsi permis de suivre une formation spécialisée : « J’ai aussi eu l’opportunité de faire une formation financée par l’ALGED qui s’intitulait « animer un atelier de danse. »

 

Les premiers pas de danse 

Sofiane Distante, danseur de la compagnie Voltaïk, accompagne les jeunes pour leur début. Après une séance d’échauffement, place à la musique. Et c’est l’intemporel Michael Jackson qui est plébiscité pour réaliser les premiers pas ! Chacun évolue à son rythme, comme le précise Sofiane. L’objectif est avant tout de se faire plaisir, tout en découvrant une nouvelle discipline. 

Au programme : 15 séances d’1h30 tous les vendredis matin à La Halle aux Fleurs, dans le quartier de Confluence. Le grand espace sportif a été prêté par la ville de Lyon grâce à Florence, qui a obtenu le lieu en tant que professionnelle de l’Education Nationale. 

Fatima, Léa, Denis, Laura, Karim, Asmaa, Jean-Pierre, Sassia, Bérénice, Matthieu, Louane, Isaure-Lou, Abi-Gail, Maeva et Fédi vous donnent rendez-vous en mai pour découvrir en vidéo le résultat de leurs efforts !

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